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  Biographie 

 

                                Moshe Feldenkrais, docteur en physique et détenteur d'un diplôme en génie électrique et mécanique, s'est intéressé au fonctionnement du système nerveux dans le but de soigner une blessure au genou et d'éviter une opération dont le succès n'était pas garanti.

Ses recherches l'amenèrent à développer une théorie et à guérir totalement son malaise au genou, grâce à des exercices physiques appropriés.

Feldenkrais base sa théorie sur la capacité d'apprentissage de l'individu. Alors que l'apprentissage chez l'animal est phylogénétique, c'est-à-dire relié à l'espèce et associé à l'instinct, il est chez l'homme ontogénétique, c'est-à-dire basé sur son expérience personnelle.

 

Comparé à l'animal, l'homme a donc une capacité d'apprentissage illimitée qui dépasse de beaucoup la somme de ses expériences, de sorte que, selon Feldenkrais, nous utilisons à peine 10% de notre potentiel physique et intellectuel. L'homme a aussi la capacité de «mal» apprendre ou d'utiliser incorrectement son corps; il devient alors prisonnier de ses mauvaises habitudes, génératrices de tensions physiques et mentales.

 

 

La méthode:

Pour Feldenkrais, le mouvement est la porte d'entrée sur le système nerveux, là où réside la capacité d'apprendre. Il sera le premier à nous fournir les outils pour travailler en fonction de ce système, à comprendre les mécanismes du processus d'apprentissage et à proposer une utilisation adéquate des systèmes sensoriel et moteur.

 

La méthode est d'une étonnante simplicité.

 

                  L'individu repose en position allongée sur le dos ou sur le ventre de façon à supprimer dans les systèmes musculaire et osseux, les pressions habituellement exercées sur la plante des pieds en position debout.

                 Ceci a pour effet de débarrasser le système nerveux des stimuli sensoriels liés à la pression de la gravité,  stimuli dont la présence amènerait une réponse motrice. Les stimuli ainsi réduits au minimum permettent de développer la sensibilité au maximum, de sorte que l'individu devient conscient du moindre changement produit.

 

Les mouvements qui sont alors demandés sont faits très lentement, sans créer de tension. Le but n'est pas d'aller à la limite de sa capacité mais d'expérimenter une légèreté et une aisance de mouvement peut-être jamais ressenties jusqu'alors.

 

Concurremment, le sujet prend conscience des changements subtils qui s'opèrent dans l'alignement des différentes parties de son corps.

À la fin de la leçon, au moment de revenir en position debout, la personne expérimente une nouvelle relation à la force de gravité. La méthode de Feldenkrais peut être enseignée suivant deux modalités : individuellement ou en groupe. Le toucher, utilisé en individuel, est remplacé en groupe par des mouvements effectués suivant une certaine séquence sur une durée de 45 minutes environ.

La progression des mouvements à l'intérieur de chaque séquence s'inspire de la profonde connaissance qu'a Feldenkrais des connexions neurologiques qui relient les différentes parties du corps entre elles, par exemple les liens entre la hanche et l'épaule, l'oeil et le bassin, etc. et dont les connexions peuvent être ressenties au moment des exercices, rendant l'individu plus conscient de son schéma corporel.

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* Séances collectives de Prise de Conscience par le Mouvement                              (PCM) : les lundis à 19h, en ligne

* Séances individuelles (Intégration Fonctionnelle), sur rendez-                                             vous uniquement

           Quelques principes, en relation à la danse... 

Workshops, ateliers, classes de Danse & méthode Feldenkrais

 

Mettre l’accent sur la prise de conscience du squelette, la relation musculo-squelettique dans le mouvement 

             Beaucoup pensent que ce sont les muscles qui supportent le corps. Or, c’est le squelette qui est le support de l’édifice, et sa poutre maîtresse en est la colonne vertébrale. Grâce à la méthode Feldenkrais on chemine vers la prise de conscience du squelette, comme première structure physique de nous-mêmes. Nous sommes tout d’abord une configuration squelettique.Nous développons ainsi le sens interne du squelette, nous apprenons à voir et à le sentir, ainsi que sa mécanique, ses possibles et ses limites grâce à la compression, qui est le langage du squelette.

La fonction du squelette est de neutraliser la gravité en créant des forces contraires égales au poids porté.Nous utilisons les compressions pour évoquer des réponses antigravitaires auprès du système nerveux pour l’organisation du squelette dans l’espace, dans le temps et dans nos mouvements.

Danser et créer en ressentant les trois couches : le squelette, les tissus et enfin, la peau, va permettre de réguler le travail des muscles trop contractés qui vont ainsi mieux répartir les forces et libérer le squelette.En effet, les muscles qui n’ont plus besoin de tenir le squelette, se libèrent donc pour le mouvement.Les habitudes émotionnelles sont liées à la musculature et une prise de conscience squelettique (image de soi squelettique), va permettre d’augmenter la maturité et la liberté de la personne.Le travail sur le squelette ne soulève pas de résistance, il permet de contourner la musculature et de sortir du cercle vicieux des émotions.La prise de conscience du squelette permet un meilleur alignement de celui-ci. De ce fait, les danseureuses se sentent de plus en plus en sécurité, du fait de se sentir soutenu, porté, supporté par leur charpente/fondation.

 

Le tonus musculaire et les habitudes

 

Il y a un tonus de base qui est notre point de départ pour nous tenir et bouger, et puis il y a notre manière particulière de nous développer, des vivre ce qu'on vit, qui se rajoute au tonus de base, et qui nous définit à chacun. Ce tonus qui s'ajoute c'est la manière dans laquelle nos habitudes, émotions et nos histoires s'imprègnent dans notre "chair". Nous ne pouvons pas éviter ce processus, il est même nécessaire mais nous pouvons reconnaitre et éviter le développement d’habitudes dégénératives, celles qui nous renferment et nous empêchent de bouger de manière plus libre (Job's Body).

Comme un laboratoire, dans les cours, nous pouvons prendre conscience de nos habitudes, nos schémas, peut-être déprogrammer, et/ou reprogrammer, connaître les lois mécaniques pour mieux gérer notre structure. Réveiller nos antennes, sentir le mouvement et le poids (kinesthésie) pour diminuer les tensions, mieux coordonner l'ensemble, en somme, améliorer la mobilité (des pensées et du corps).Il est toujours important de remarquer combien la qualité d’un.e danseureuse peut changer en fonction de son travail de prise de conscience, tout comme son entraînement et sa pratique régulière.

Pour avoir suivi et accompagné en coaching et classes de nombreu.x.ses danseureuses des danses urbaines, j’ai pu constater que l’éducation somatique renforçait toujours l’identité, la potentialité et la maîtrise des mouvements. Bien que cela leur semble contradictoire au départ, en gagnant en ressenti et prise de conscience squelettique et physiologique, de nouveaux chemins permettent d’accroître la précision, la puissance et la qualité de leur présence.

 

Amélioration de la qualité, vers un « meilleur » soi-même

 

Grâce à une guidance et l’invitation à des séquences de mouvements simples, parfois inattendus, l’étudiant.e prend en charge son apprentissage, ses moments de repos et s’engage de façon douce, à observer de quelle manière iel s’y prend pour y répondre ; quels sont les premiers schémas d’habitudes, les schémas de représentation de ce qu’iel fait, les pensées limitantes qui s’y associent … Les partenaires pour cela sont la curiosité et le plaisir qui, le plus souvent, sont plus efficaces que l'effort et la répétition de façon mécanique et sans pleine conscience.

 

L’importance de l’inhabituel :

 

La principale différence entre un exercice et une séance de la méthode Feldenkrais est que le premier est destiné à venir renforcer un « patron » déjà existant, et le deuxième va venir chercher à créer un autre « patron/ schéma » qui est toujours à découvrir. De là, le Système Nerveux Central expérimente plusieurs chemins possibles pour le même mouvement, et ainsi plusieurs choix. La notion de choix vient alors s’intercaler entre les programmations déjà là et non conscientes. Une notion commence donc à émerger : « Savoir ce que l’on fait, pour Faire ce que l’on Veut ». Le choix en pleine conscience devient le facteur de créations de nouveaux chemins neuronaux, et permet une amélioration constante du mouvement, en respect avec ce qui convient le mieux aux danseur.euse.s.

-------------------------------------Ainsi, ma pédagogie sert de base et d’outils de fonctionnement, tout en portant en soi, l’expérience d’une traversée physique et physiologique de mouvements, d’incarnation d’états, de technique et de questionnements. Le cadre de travail est contenant et propice à l’apprentissage avec des outils concrets de transmission.

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